Encore des reflets, lassés de
Leurs existences dans l'aurore
Du sation tamisé. Embrumé
De quelques éclats liquéfiés, l'espace
D'un bout de moment. Un simple
Contraste, une pauvre trace du
Passage désarmé de la lumière.
L'unité, le resplendissant du jour
Fuyant. Et la patte gracile
D'un crépuscule le sourrire
Planté. Et l'écho des violents
Orages, éffacés, par la fragile
Laideur d'un vide coulant.
Dans le rien du ciel, les étoiles
Se meurent. Elles envient la vie,
Qui vient chaque nuit se glisser
Au creu des bras de cette
Pénible mort des astres.
Camille de Blainville
Journal poétique.
Sunday, June 18, 2006
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