Eteind. La lumiere ralentie. Le gout s'écrase.
Et le teint pâle, j'avance dans cette marée,
Dans les constructions nauséeuses de cet
Autre moi.
Les Pas engourdis d'une vague sauvagerie,
Les nasaux accablés d'une odeur de rêve,
Soudain dieu se meurt. Et la création
Resplendie, et les couleurs, à nouveau,
Reviennent, baveuses et profondes.
Puis le vide. Puis l'épaisse quiétude du rien.
Le coprs éxploré par un douloureux
Apaisement, l'esprit vaque à ses péripécies
Spaciales. L'éveillante sensation
De Patauger dans le sein de Dyonisos.
Et La douleur. Et le retour. L'apaisement
S'ecclipse, et la condition de sobriété
Revient... Insignifiante, et malsaine.
Et la douleur du temps qui passe, encore.
Et la souffrance des pas qui heurtent le sol.
Et l'apaisement enfin de sentir à nouveau,
Son sang réveillé par l'aiguillon moqueur.
Camille de Blainville
Journal poétique.
Saturday, August 12, 2006
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