Journal poétique.

Wednesday, May 10, 2006

A une fleur.

Une Pâle clarté irradie mon front quand son regard ose s’aventurer
Dans le labyrinthe de mes songes. Deux sphinx siègent la, sou de plaisir
Attendant une chance de rêver. La fierté mystique et la candeur de ces lieux
Portent a mes yeux quelques perles de rage. La serrure inviolable d’un cœur
Evanoui. L’animosité d’un amour déjà pris. Prendrais je un jour la virginité de
Ces diamants inassouvis ? Le doute oppresseur, incertitude perpétuelle…

Se perdre dans les méandres inachevés d’un salon de thé où je déjeunerais
En compagnie de ton indifférence. Spleen du dandie. Les toisons d’un néant probablement arrassant l’accompagne dans la course aux étoiles. Conquérant, j’accosterais, guerrier, Vaillants délice de ta prudence. Maints navires voguent en ces flots rageurs, Maintes pierres précieuses peuple ces marrées intense de fureur. Toute logique ou boussoles seraient inutile sans talent d’animosité.

Les formes onctueuses et formidables enivrent mes plus chers désirs. Serais-ce oh ! Possible, d’y déposer un baisé. Jeune nénuphar téméraire et solitaire, Envahit mon corps de tes tendres émois. Offre l’opportunité a l’un de ces charmants guerriers de t’aimer rien qu’une fois.



Camille de Blainville

1 comment:

Anonymous said...

A ses mots, le métronome de mon cœur s’accélère. C’est d’une douce émotion
Dont il se nourrit au service de ses bouleversements. Il se perd à la fois au milieu
De vastes adulations et au creux d’une précieuse attention. Là, là, et partout. Je suis vivante
Par son regard, et naît de mon âme une tendre reconnaissance. Que dire encore ?
Il dépose sur mon visage une sérénité dont il a le secret. Celui d’un homme enfoui dans
Le cœur d’une autre, une fragile personne. Sa paix repose dans la marguerite qu’il
Triture, elle vient déteindre dans un de mes sourires que je lui adresse.

Mon trône n’existe pas. Ma couronne et mon sceptre décimés par ta démence
Gisent à tes pieds. Tu les as conquis, et rapportes de ta traversée de magnifiques
Etoiles ; elles grisent tes yeux. Ton écu est le charme, il paie l’auréole de toute âme
Résignée, sensible comme la mienne.

Serait ce la rançon de ta si grande ardeur que de vouloir embrasser de moelleux semblants ?
Au nom de ma gratitude, je m’y acquiesce.
Jamais de ma mémoire on me fit si passionnel présent. C’en est un oui, je te remercierais
Si je ne respectais pas l’ambition de ton amour.


/ J'ai pas pu m'en empêcher :x