Journal poétique.

Saturday, April 01, 2006

Au travers de cette vitre.

Il est étonant, de regarder au travers des vitres du RER et de voir tant de beauté. En quoi ces vitres rendent t'elle la realité si belle, toutes choses prend un sens lorsqu'on les observes derriere un mur de plexy. La couleur de la seine, et ces flots agités par la brise matinale, Les peniches ronronnent et fuient vers un horizon incertain. Rien n'est plus reconcilliant que la seine. Fleuve paisible lors des belle journées, agité lorsque le temps s'est quelque peu voilé.

Peut être n'est ce que mon esprit qui veux voir tant de graçe et de majesté en ce fleuve mystique et colérique. Comme pour me reconcillier avec le vie, me battre contre l'ennui.


Camille de Blainville

Aux fading stars

J'entends, j'entends... Dans le fond des sombres humanitées. Porter la manifestation du "eux" jusque dans la peur panique d'un moi conforme. Se mettre les doigts dans la prise et agoniser pour elle. La regarder, la voir, l'entrevoir et refermer la porte aux rêves.
-"elle ne t'aime pas"
Quelle candeur passée.Les dieux s'amoncellent en une seule et même force. La vérité trésaille, transcende le ciel et m'arrive, m'assène, me fend.
La lumière de cette femme m'éteind. Elle me tend la cigüe qui me plongera dans le gouffre sentimental exentrique des limbes. Me vois-tu? Evidemment que tu me regarderais périr si l'occasion se présentait.
Telle une plante paisible et vénéneuse ton nectar me prend les sangs. Je bouillone à ton contact, tu me tues, mais regarde, mais regarde donc...
Je me meurs de ton désamour, de ce désaccor tacite dont nos coeurs souffriront.

Camille de Blainville


La Faute d'ortographe

Retrouver du beau dans l'ignoble défaite. L'innomé reprend son teint livide. Plate et éparse logique des cadavres exquis. La rose éclatte, brûle jusque dans ses derniers râles. Il y a un soleil de cire, tel un dieu, tel une femme qui nous dévisage.
L'omniscient a un nom: Lucifer!
L'amour éperdu nous tire les entrailles dans l'oubli.
La contre attaque omnipotente, universelle.
Poésie des âmes fannées, fannez, envolez. Vous, demasquées, érintées...
Tristesses des faibles, carresses des tendres, griffure des puissances célestes.

Camille de Blainville

Un Jour.

Merveilleusement difficile de s'entrevoir. Quelques années qui, un jour, n'auront comme jamais vue le jour. Nous avons détruit le mur et asséné à nos prétendus complexes le coup de grâce. L'aujourd'hui et ses problemes d'adaptation. N'y a t'il que de probables points d'ancrage, qui se présenterait chaque jour, qu'un peu plus insolvable? Nul part à reconnaitre, si ce n'est de l'évidence, personne à adorer. Je t'adore. toi qui viendra. De l'amour? Du rêve? Hypothèse sanglante d'un passé projeté.
Me projeter contre un mur et continuer à me répandre dans les draps de al solitude, fuyant les reflets solaires dans la noirceur des parois de l'asile. Comme un cri d'alarme, incendie ou portière, cela m'importe peu. De toutes les manières la voiture m'attend, et elle me mènera de son vaste chauffeur vers l'inconnu. Enfin, Rien n'est plus prévisible! De longs et doux nuages nous enferment de leurs fraiches carresses et tout cela ne se cherche plus dans le sens.
Un jet de fouets nous attends, je ne sais pas, je ne vois pas, ou plus, de résistance. je te tue, je la tue, j'égorge l'amour prévisible qui survit en moi. Sa peau m'éffleure et je retourne cette âme contre mon coeur. Les sentiments, la mort, la vie.Parle! parle! parle de moi.

Camille de Blainville



Elle

Black clouds comin' down, i'm blind.
No one instead of me can see their sad fate.
Some castles are burning, I will find
that little princess.
A young fair hair girl staring
undressed in the court of
her burning kingdom.

Camille de Blainville

Vue d'un futur

Faudrait-il un jour que je crois avoir été triste? Comme pour toujours. Il dirons: il a été triste. Et tous, bras balants dans leurs aparâts de chair, riront, ils acquiesseront, confirmeront. Un être peiné. A quand les hommes seront tristes et créatif par esprit de normalité, par pur mimétisme? Un matin se diront-ils qu'ils sont, simplement, et, de la plus habile manière. A quand une bile léthale, à quand la révolution des peinés? Quand la pluie se lèvera, quand le temps nous agenouillera, alors nous serons vrais, perdus dans l'insondable clarté du non-être. Des vaches laitières portant la semence de la fade vérité.
Je ne suis qu'un: "il", parmi quelques autres, dans les gouffres si tristes de la consciente destruction du moi.

Camille de Blainville

Le gouffre

Le vers gracieux et polis honorent le mort,

Etendu dans sa cabine d’éternelles complaintes,

Agile, éreinté et balbutiant bien malgré lui.

La rose fond, la larme roule et,

L’égorgeur se réveil, enfin.

Le proche comme le faible

Ne retrouvent plus leur facile lassitude.

Car dans le flot des macabres étreintes,

La voix flotte telle ces calmes nénuphars

Dans l’alcôve de nos remords.

Et toute cette haine, cette brillante

Tristesse que l’âme n’entends plus.

Entendre, le craquement vierge du silence,

Souffler la complainte des repères vidés.

Assis sur sa barque, Caron l’attends.


Camille de Blainville

La pute obèse

Des yeux irrémédiablement noyé pour l'espoir.
C'est inexorable tu prend la voile et t'y tiens.
Do Ré Mi Fa Lost?
Le blanc t'envahi au comble des heures de travail.
Enfoncé sous la pile de dossier.
Quelques boucles blondes.
De ravissante cannines inutiles.
Oh tendre jupon des mal aimés...
Toi qui t'étends silencieuse.
Le ciel t'éffleure donc.
Parfois dans un silence éventreure.
Térré et inassouvie,
Toutes tes envies s'ennivrent.
Lost Last Si Douce.

Camille de Blainville

Today

Woke up this morning, and lost myself in my unconscious cloud.
Today is.
Yesterday died.
Looking upon the world, feels like a sword on my chin.
Prayin' my dead god.
Spiting on their face.
Searching the key, driving to despair.
Fuckin' sad day.
Moody blues and rising stars.

Camille de Blainville

Général

Ce matin le soleil s'est levé.
Oh tendre beauté celeste, étreind moi de ton courage.
Il nous quittera le moment venu.
A présent je n'ai plus d'autres choix,
T'écouter, te vénerer et attendre.

De la lune j'entend la plainte,
Un océan d'echos raisonnent ici bas.
Et, dans l'immensité le blafard de tes rayons,
Illuminent d'intense ressentiments.

Les yeux de cette petite fille scintillent.
Tourné vers l'avenir, elle rit
du vide et de ses peurs refoulés.
Une corde broyant son dernier cri.

aux oubliettes, sorcière!

Camille de Blainville