Journal poétique.

Saturday, April 01, 2006

Un Jour.

Merveilleusement difficile de s'entrevoir. Quelques années qui, un jour, n'auront comme jamais vue le jour. Nous avons détruit le mur et asséné à nos prétendus complexes le coup de grâce. L'aujourd'hui et ses problemes d'adaptation. N'y a t'il que de probables points d'ancrage, qui se présenterait chaque jour, qu'un peu plus insolvable? Nul part à reconnaitre, si ce n'est de l'évidence, personne à adorer. Je t'adore. toi qui viendra. De l'amour? Du rêve? Hypothèse sanglante d'un passé projeté.
Me projeter contre un mur et continuer à me répandre dans les draps de al solitude, fuyant les reflets solaires dans la noirceur des parois de l'asile. Comme un cri d'alarme, incendie ou portière, cela m'importe peu. De toutes les manières la voiture m'attend, et elle me mènera de son vaste chauffeur vers l'inconnu. Enfin, Rien n'est plus prévisible! De longs et doux nuages nous enferment de leurs fraiches carresses et tout cela ne se cherche plus dans le sens.
Un jet de fouets nous attends, je ne sais pas, je ne vois pas, ou plus, de résistance. je te tue, je la tue, j'égorge l'amour prévisible qui survit en moi. Sa peau m'éffleure et je retourne cette âme contre mon coeur. Les sentiments, la mort, la vie.Parle! parle! parle de moi.

Camille de Blainville



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