Journal poétique.
Friday, June 08, 2007
A l'ombre des clapottis.
S'étreindre; ainsi, par simplicité,
Au détour de quelques ponts bien
Ancrés. Proche de l'histoire; poète.
A l'ombre de quelques mélomanes,
S'il vous plait. Et puis une
Identité qui vole le long des notes,
La belle et tendre parisienne.
Pleine d'une eau d'un jazz. Une
Vie qui nous soûle, mâche la
Braise; produit la brèche d'où chacun
Prend vie et renaît. Latin sur les ponts.
Le prix.
L'albatros court. Armé de son acier.
Tout près qu'il est de vidanger sur
Nos crânes, chauves de songes.
Au détour d'un reflet maudit,
Il se lie aux couleur des bleus
Du ciel bannît; la modernité nous
Plie aux règles du meurtre. Mazouter
L'azur par mimétisme et se haïr,
Traité signé, parfait l'accord, applaudit
Son voisin. Une diplomatie de l'inconscient.
Assis sur ces trônes vermeils. Qui laisse
Choir, indolent, le pauvre oiseau migrateur,
Offre sa faveur au marchand, dans le ciel.
Tuesday, March 06, 2007
Berceau des mousses.
Bientôt on s'entendrait gémir
De par l'intérieur, à ce rythme.
Rythme et cadencé dans ce néant.
On souffle, on bruite, trop dégoutté,
Usé de nos mouvements sonores.
Jouir du silence, mourir d'utilité.
Camille de Blainville
Thursday, February 01, 2007
Le mot; l'autre.
D'une caresse; d'un émoi,
Aussi. Parfois. Alors seulement
Là, la liberté. Pour être encore
Au delà, de la pensée. Même
Se trouver dès lors au delà du
Simple réel.
Et affronter. Endurer alors.
Cette terreur. terrible et contingente,
La présence de la vie. Au travers
Même du corps. En deçà du phénomène.
Le langage est bien, qui se pose
Ainsi que le songe à l'êtreme limite du moi.
Moi qui dit. A prononcer la vie.
Thursday, January 25, 2007
Elémentaire.
Embrume, décapite. A s'étendre dans
Le ciel, le feu bout, tel ces soleils
D'huiles. Ou de de cires peut-être.
Allez donc le dire à Icare, que le
Feu nous aurait mieux sevit. Comme
Le sol de solitude doit se sentir
Seul. Paniqué même. Face pile
Des éléments, là où tout respire
La fonction. L'ordre et la fonction.
Ou quand le ciel se fait rayé, à
Ensevlir les airs. Les airs grisâtres
De l'hiver. Côté face. Quand
La réalité reprend le dessus sur
Les vérités. Les grandes règles,
Celles qui guident; dans l'absurde, dans le Vrai.
Camille de Blainville
Wednesday, January 24, 2007
Naissants, encore.
Dans l'écho. On souffre, mais on rêve.
On respire ce rêve comme on l'expie.
Mais tout résonne, dans le râle.
Ca râcle l'existence.
Ils soufflent.
Et parfois peut-on entendre, au loin,
Dans leurs songes, ce qu'il reste d'âme.
Ils la transpire, la grosse goutte du sens.
Mais Oublions.
Souillons de l'ivress ce rire, aux beaux
Eclats. Cette explosion, ce filtre d'ailleurs.
L'endroit où moi, nous, eux, sommes.
Parvenus à trouver la force de respirer.
Camille de Blainville.
Sunday, September 03, 2006
Le Rêve Montmartre
D'un bonheur vendu. Ces regards,
Ces petits sourrires applaudis
Aux banquets multinationaux.
Des voix, des langues, s'aposent,
Se superposent au gré des pas
Achetés là bas, quelque-part,
Dans, l'outre.
Ils se photographient à prix
D'or, comme ésperant une valeur
quelconque à la bonhommie de
Leurs reflets.
Et là. Dans le tréfond de leurs coût,
L'ébétude leur rend raison.
Camille de Blainville
Saturday, August 12, 2006
Prozac vs. Heroin
Et le teint pâle, j'avance dans cette marée,
Dans les constructions nauséeuses de cet
Autre moi.
Les Pas engourdis d'une vague sauvagerie,
Les nasaux accablés d'une odeur de rêve,
Soudain dieu se meurt. Et la création
Resplendie, et les couleurs, à nouveau,
Reviennent, baveuses et profondes.
Puis le vide. Puis l'épaisse quiétude du rien.
Le coprs éxploré par un douloureux
Apaisement, l'esprit vaque à ses péripécies
Spaciales. L'éveillante sensation
De Patauger dans le sein de Dyonisos.
Et La douleur. Et le retour. L'apaisement
S'ecclipse, et la condition de sobriété
Revient... Insignifiante, et malsaine.
Et la douleur du temps qui passe, encore.
Et la souffrance des pas qui heurtent le sol.
Et l'apaisement enfin de sentir à nouveau,
Son sang réveillé par l'aiguillon moqueur.
Camille de Blainville
Monday, June 19, 2006
Hivernal
Et la persistance, encore, du
Rêve. Le corps douloureux
Emballés d'une joie irracible.
Et la flamme toujours carressé,
Toujours parresseuse dans la pointe
Des torpeurs matinales.
Et toujours pas de sens. Et,
Toujours de l'angoisse pour
Réveiller d'absence, de vrai, de
Ici, de maintenant.
Camille de Blainville
Sunday, June 18, 2006
La persistance
Leurs existences dans l'aurore
Du sation tamisé. Embrumé
De quelques éclats liquéfiés, l'espace
D'un bout de moment. Un simple
Contraste, une pauvre trace du
Passage désarmé de la lumière.
L'unité, le resplendissant du jour
Fuyant. Et la patte gracile
D'un crépuscule le sourrire
Planté. Et l'écho des violents
Orages, éffacés, par la fragile
Laideur d'un vide coulant.
Dans le rien du ciel, les étoiles
Se meurent. Elles envient la vie,
Qui vient chaque nuit se glisser
Au creu des bras de cette
Pénible mort des astres.
Camille de Blainville
L'aventure des oubliés
Pour fuir la mort. Je meurs
Pour fuir l'amour.
Et tout ce grand discours
Supérieur, et cette vie
Ensevlie sous la peur.
A quand la quintessence
Du bas, du gras et du
Pourissant.
Camille de Blainville
Le noeud
Pour retrouver les brins d'éternité
De l'aurore. Tout n'est que
Poussière ici bas, résidu de semblant
D'idée, d'un bonheur ineffable.
Peut-être d'un rien pourrons-nous,
Enfin, nous réjouir. Contempler,
Aborder et écouter, encore écouter. Le
Sable qui vole, le chant d'une rêverie
Sans retour.
Car du rien peut sombrer la lumière.
Car du ventre des mortifères naissances,
Peut surgire l'espoir.
Et encore le frais matin qui se lève,
Pour retrouver les grains d'éternité
De l'aurore.
Camille de Blainville
Sunday, May 21, 2006
Au surlendemain des naissantes angoisses
Heureux est-il que j'en viendrais
A fuir.
Fuir les beaux jours qu'il me
Reste, et me ranger dans les
Rangs des biens assis. Calmer
Les effluves de mots pour croire
Que j'ai raisonné ce que je vois.
Un jour de sagesse, un jour répertorié
Dans la bibliothèque des ordres.
Et j'en rirai, de ce moulin à
Galipettes, spontanées et, parfois,
Parfois seulement, blessantes de
Sincérité.
Envers tout ce que je suis, tout ce
Que j'ai été et saurai. J'y crois,
En ça, en cette explosion qui me
Propulse des bancs de l'école jusque
Dans les sphères, d'un beau peu rangé.
Camille de Blainville
métempsychose
Regard chérubin, l'insolente
Absence d'innocence.
Comme un cri porté à l'âme
Des astres du silence.
Le voile de la vie, le voile de
L'oubli. L'enfance des plus fidèles
Plaies. La souffrance d'une si
Lointaine candeur.
Parfois, la peur d'oublier, ne
Plus, ne pas, pouvoir, croire
Qu'il y a dans la jeunesse de
Ces fins; quelque part, dissimulé,
La faim d'en découdre, et de
S'écrier: une foise de plus
choisissons d'exister.
Camille de Blainville
La jeunesse d'à côté.
Jeunesse désabusée, désaimée?
J'envie ces enfants sans soifs et
Sans faims autres que celles de
Leurs spontanéitées. Et je ris, à
Belles dents des nuages qui pleurent
Aux côtés de leurs sexes pendants
En cette nouvelle étreinte
Primptanière. Je ris de nous voir
Si faibles et méprisés.
Gardés, protégés par le capital, par
L'envie et quelques autres petits
délits.
Je, nous, ils, sont contemporains
De cette fiévreuse étanchéité.
Cloisonnés au fond d'une boite,
blindée, qu'on appelait autrefois
L'humaine condition.
Camille de Blainville
Wednesday, May 10, 2006
A une fleur.
Une Pâle clarté irradie mon front quand son regard ose s’aventurer
Dans le labyrinthe de mes songes. Deux sphinx siègent la, sou de plaisir
Attendant une chance de rêver. La fierté mystique et la candeur de ces lieux
Portent a mes yeux quelques perles de rage. La serrure inviolable d’un cœur
Evanoui. L’animosité d’un amour déjà pris. Prendrais je un jour la virginité de
Ces diamants inassouvis ? Le doute oppresseur, incertitude perpétuelle…
Se perdre dans les méandres inachevés d’un salon de thé où je déjeunerais
En compagnie de ton indifférence. Spleen du dandie. Les toisons d’un néant probablement arrassant l’accompagne dans la course aux étoiles. Conquérant, j’accosterais, guerrier, Vaillants délice de ta prudence. Maints navires voguent en ces flots rageurs, Maintes pierres précieuses peuple ces marrées intense de fureur. Toute logique ou boussoles seraient inutile sans talent d’animosité.
Les formes onctueuses et formidables enivrent mes plus chers désirs. Serais-ce oh ! Possible, d’y déposer un baisé. Jeune nénuphar téméraire et solitaire, Envahit mon corps de tes tendres émois. Offre l’opportunité a l’un de ces charmants guerriers de t’aimer rien qu’une fois.
Camille de Blainville
Alpha
Deux et indivisible.
Cinq et faiblement
Six aditionables.
Face au voile, je détourne la vérité.
Je me détourne de vos droits chemins.
Et, je détourne vos millions.
De l'étatique situation d'une logique,
Autre, j'en rêve. De cette rosée bénie
qui en viendra à engourdir
nos préceptes préacquis, prédimension
pour la saine prédigestion.
Camille de Blainville
La banane ecorchée.
Plat, grand, petit, mirroitant du doux.
Rompre, en bâtissant.
Le sourrire aux lèvres du borgne.
Se libérer un instant, et broyer la peur
Que l'on a de ce reflet, là, assis.
Camille de Blainville
Les rêveries du passager
L'étrange caresse du chlorophyle par procuration.
Et du rail, le long des aurées, le long des horizons.
Comme pénétrant les guides et, servant les
Vibrants hommages à nos demains.
De l'incertain et encore du tumulte.
Calme, sordide et pourtant si sain.
De la vie, de la santé, au soleil de plomb
Des caribéennes paquerettes.
Le souffle accourt, le gris les épousent.
Et du rêve, encore et toujours ce rêve
Du lendemain, voir l'hier devenir, naitre
Du rien, du maintenant et de l'inconcevable
D'un sans doute lendemain.
Camille de Blainville
Tuesday, May 09, 2006
Rencontre.
Que ces ombres afolant le parquet
de leurs suintements. Le moment
Présent et du bout du monde,
J'avance vers cet autre moi,
Vers l'abysse, vers le tout.
Eclairé à la seule lanterne du primptemps,
Me voici qui déambule, pénétrant
Et sans doute enclin aux
Psychoses d'un parent
Retrouvé.
Cette chère mère que nous négligions.
Ce tendre mirroir volubile et
Palpable qui ne sentira
Jamais que la capacité
de nous reflétter.
Vrai, Faux, seulement un et indivisible.
J'avance, la main tendue.
Bonjour. Non, bonjour... Et puis,
Rien.
Camille de Blainville